Dans cette série, notre collaboratrice Julie Blondin part à la rencontre des entrepreneurs qui composent l’âme de Place de la Cité. Entre rires et confidences, ils se dévoilent pour nous partager leur histoire et celle de leur commerce. On vous invite à plonger vous aussi dans leur univers, une conversation à la fois.
La clé du succès chez Éconofitness? C’est l’adoption d’un concept qui avait déjà fait ses preuves ailleurs et surtout, beaucoup d’ambition et de travail acharné! Renaud nous raconte avec dynamisme l’évolution fulgurante de l’entreprise.
« Éconofitness c’est un concept qui a vu le jour en 2013, à Ville Saint-Laurent, à Montréal », nous raconte Renaud. À cette époque, le concept existait déjà dans le reste du Canada depuis une dizaine d’années, et aux États-Unis depuis une vingtaine d’années. « C’est un concept qu’on a vu là-bas et qui prenait de l’ampleur partout dans le monde: le gym libre-service à bas prix », explique l’énergique vice-président. C’est ainsi qu’il a eu l’idée de lancer un gym québécois accessible à tous, ce qui n’existait pas ici en 2013.
Suite au lancement d’Éconofitness, l’entreprise a rapidement pris de l’ampleur pour compter déjà 5 gyms au cours de sa première année d’existence. « Ensuite, avec le succès que ça a eu, on a commencé la croissance pour monter à 70 gyms en 7 ans: une croissance boostée à bloc! », s’exclame Renaud en riant. Et la croissance de l’entreprise ne s’arrête pas là! « Notre objectif c’est d’ouvrir 100 gyms d’ici 2026 », nous confie l’entrepreneur visionnaire.
Éconofitness, c’est bien plus qu’un concept avant-gardiste ou qu’une simple salle d’entraînement: c’est avant tout une communauté passionnée. Renaud nous raconte comment les gens sont au coeur de l’entreprise.
Il y a d’abord le concept de l’entreprise, soit celui d’être un gym abordable que tous peuvent fréquenter sans crainte de se faire juger ou intimider. « Avec Éconofitness, on a réussi à faire tomber un peu les barrières, puis c’est ça l’essence de notre marque: c’est vraiment l’accessibilité, le fait que tout le monde peut y aller, peu importe le budget ou la fréquence », explique Renaud.
En effet, puisque l’entreprise ne vise pas uniquement les sportifs ou les gens en bonne forme physique, monsieur et madame Tout-le-Monde peuvent s’identifier à ce gym. « Je pense que tout le monde peut trouver sa place dans un gym comme Éconofitness », conclut Renaud, sérieux et fier.
« Les gens! », s’exclame Renaud d’emblée. Avec le temps, l’entreprise s’est bâti une véritable communauté, très précieuse aux yeux de l’entrepreneur visionnaire. « Éconofitness, à la base, c’est 250 000 membres et 750 employés », explique-t-il. « C’est ça la clé du succès d’Éconofitness aussi: c’est l’ensemble de la communauté: les membres, les employés, les fournisseurs. » C’est dans les temps difficiles, comme la pandémie, que cette communauté devient particulièrement précieuse et appréciée. Renaud admet que la COVID lui a permis de réaliser à quel point la communauté de l’entreprise est solide et soudée: « C’est ce qui nous a permis de passer au travers cette année et demie de pandémie; c’est vraiment les gens. »
Sans hésiter, Renaud déclare: « [À] Place de la Cité, je pense que c’est un des plus beaux gyms Éconofitness à travers le Québec. Au niveau de l’aménagement des lieux, le fait d’avoir le toit cathédrale et la baie vitrée; ça amène une luminosité qui fait que c’est un gym Éconofitness qui a quelque chose de particulier. » Le gym Éconofitness de Place de la Cité est notamment le plus grand de la province et il est si beau que Renaud recommande à ceux qui sont de passage à Québec d’aller le visiter! « C’est vraiment un des plus beaux, sinon le plus beau Éconofitness au Québec », déclare Renaud.
Si le chemin pour mener Éconofitness là où l’entreprise est aujourd’hui n’a pas été un long fleuve tranquille, ce fut un parcours rempli d’apprentissages pour Renaud.
« Au départ, le défi principal c’était de faire connaître la marque, mais aussi de faire connaître le concept, parce que c’était un segment de marché qui n’existait pas au Québec à cette époque-là », explique Renaud. Les gyms Éconofitness étaient faussement perçus par plusieurs comme étant de mauvaise qualité puisque le coût de l’abonnement est bas. Renaud nous raconte qu’il a dû expliquer à maintes reprises son concept et justifier que la propreté et la qualité des équipements sont bel et bien au rendez-vous. « Il a fallu l’expliquer pendant au moins 3 à 4 ans », se souvient l’entrepreneur résilient. Et aujourd’hui, on peut dire mission accomplie: « Plus de 65 % des Québécois connaissent Éconofitness, donc je pense qu’on a réussi à s’imposer et à expliquer notre concept », déclare Renaud avec fierté.
« Bien s’entourer, trouver les bonnes personnes. Je pense que c’est le meilleur conseil qu’on peut donner », déclare d’emblée Renaud. En grandissant, l’entrepreneur voyait son père s’entourer de gens solides pour faire rouler son entreprise. « Je pense qu’il y a un peu aussi ce côté-là que je tente de reproduire [avec Éconofitness] », ajoute-t-il. Si l’entreprise se porte aussi bien aujourd’hui, même après une pandémie qui a particulièrement bousculé les gyms, c’est probablement parce que Renaud a su, comme son père avant lui, s’entourer d’une communauté soudée.